L'effet jour de la semaine à la bourse de Paris : une approche par l'inférence bayésienne

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Auteurs
Barinci, Jean-Paul

During the 80's, numerous empirical studies have documented seasonal pattern in daily stock returns. This empirical regularity, harder to reconcile with the constant expected returns equilibrium model, has been called day-of-the-week effect. This anomaly has been recently observed on the Paris bourse by Solnik and Bousquet (1990) as Hamon and Jacquillat (1992). The lack of validated theorical justifications and the difficulties to rationalize this seasonality within an equilibrium model, led some economists to call in question its authenticity. Futhermore, much empirical work on the day-of-the-week effect rests on the classical testing theory. The sample size can distort the interpretation of classical test statistic unless the significance level is adjusted downward. So, the use of a fixed significance level and a growing sample size can lead to an excessive rejection of the hypothesis under consideration. This paper presents an analysis of the robustness of the day-of-the-week effect. This investigation lies on the use of the bayesian method. The interest of this method is that it proposes a statistical criterion, the posterior odds ratio, which is an explicit increasing function of the sample size. Our empirical results are in contradiction with those reported in many earlier studies. The posterior odds ratios do not lead us to reject the hypothesis of stationarity of the distribution of returns. Thus, we cannot conclude of the existence of a significative day-of-the-week effect on the Paris bourse.

Au cours de la décennie passée, de nombreuses études empiriques ont révélé la présence d'une saisonnalité des rentabilités dans la semaine. Cette régularité empirique, difficilement conciliable avec l'hypothèse-combinée d'efficience et d'égalité des rentabilités espérées dans le temps, fut qualifiée d'effet jour de la semaine. La présence de cette anomalie à la bourse de Paris a été montrée par Solnik et Bousquet (1990) ainsi que par Hamon et Jacquillat (1992). En dépit des nombreuses explications qui ont été avancées et testées, les justifications théoriques dûment validées sont inexistantes. Aussi, face aux difficultés de rationalisation de cette saisonnalité dans le cadre d'un modèle d'équilibre, certains chercheurs ont émis des réserves sur son authenticité. D'autant que la théorie classique des tests d'hypothèse, sur laquelle repose la plupart des études sur le sujet, appliquée à de vastes échantillons peut conduire, en l'absence d'ajustement du niveau de signification, à un rejet excessif de l'hypothèse testée. Sur la base d'une méthode statistique encore peu utilisée, l'inférence bayésienne, cette recherche se propose de vérifier la robustesse de cette anomalie. L'intérêt principal de la théorie bayésienne est qu'elle propose un critère statistique, le rapport de probabilités a posteriori, qui s'ajuste automatiquement à la taille de l'échantillon. Nos différents résultats ne nous permettent pas, en opposition aux études antérieures, de rejeter l'hypothèse de stationnarité de la distribution des rentabilités. En conséquence, nous ne pouvons pas conclure à la présence d'un effet jour de la semaine significatif à la bourse de Paris.

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